Le chateau White (Description)

Le château White.

Imposante bâtisse moyenâgeuse, le château White a la réputation d’être hanté. C’est peut être vrai car il est aujourd’hui la demeure officiel des enfants de la vipère.

Situé à flan d’une petite colline à l’écart de la ville, il est entouré d’un épais bois connu sous le nom du bosquet White. Une ancienne route pavée mal entretenue en est le seul accès connu.
Il faut un certain courage pour oser s’aventurer sur le chemin qui mène au seuil du domaine. En effet, le bosquet White est particulièrement inquiétant et le traverser peut être une étrange expérience pour qui n’est pas préparé au monde des ténèbres. Le bois est sombre et de sinistres bruits et autres craquements se font entendre en permanences. Comme si de sombres bêtes se tapissaient dans la pénombre des arbres tordus. Comme si ces bêtes se tenaient prêtent à fondre sur l’inconscient qui se hasarderait hors du sentier.
Une fois traversé le bosquet White, un large portail en fer forgé habilement ouvragé et encadré d’un épais mur d’enceinte de pierres grises accueil les visiteurs. Il n’est jamais verrouillé. Mais deux imposantes gargouilles en garde l’entrée et un rituel les lient au maître des lieux, si bien qu’il sait toujours qui franchi le seuil du domaine White.
S’en suit un magnifique jardin agencé dans le plus pur style victorien. Ce dernier est parfaitement entretenu.
Puis viens le château White en lui-même. Construit dans les années douze cent, ce château était visiblement prévu pour être une place forte imprenable. Les douves profondes sont encore visibles et le pont-levis enchâssé dans de solides fortifications n’est plus aujourd’hui un simple pont.
Passé le pont-levis et les fortifications on découvre une cour intérieure menant à l’antique bâtisse proprement dite. Une façade grise et massive aux multiples fenêtres mélange le style victorien et médiéval. L’ancien donjon a été transformé en aile ouest. C’est là que sont les appartements privés du maître de la vipère.

Lorsque Calvin découvrit le château, il n’était que ruines et décombres impropre au logement. Il le rénova entièrement dans un style victorien et en prit soin comme son plus grand trésor. Il prit des goules à son service pour l’entretenir et en fit le lieu de vie privilégiée son nouvel ordre. Une vingtaine de chambres dont la plupart avec des cabinets privés, deux cuisines et trois salles à manger dont une pour les serviteurs et une réservé au maître et ses invités. Quatre salons chacun dotés d’un fumoir. Une cour intérieure dotée d’une écurie logeant une petite quinzaine de chevaux dont quelques étalons pur-sang. Enfin une crypte secrète connue seule de la vipère achève le portrait d’un domaine vaste, sombre et inquiétant, mais également d’une magnificence à couper le souffle à tout historien qui se respecte.