Nom : Ragnar mais pour raison de santé a choisi un autre nom : Sarkis
Prénom : Ezéchiel
Surnom : si vous avez une idée
Âges :
- Quel âge paraissez vous avoir au yeux des autres ? une vingtaine d’années
- Quand êtes vous née ? 2070
- Quel âge aviez-vous quand vous avez été étreint ? 21 ans
- Depuis combien de temps êtes-vous vampire ? 909
- Êtes-vous plus ou moins mur que vous le semblez ?
Si on considère que j’ai un peu plus de 900 ans et que je n’en paraît que 20, je dirais que je suis certainement plus mur qu’il n’y paraît, cependant celui qui se vante d’être un sage ne l’est pas vraiment.
Votre Sire :
Tout ce dont je me souviens de lui c’est qu’il était du genre abusif et autoritaire. Entre ses mains, je n’était rien d’autre qu’un jouet. Il faut dire que je n’aspirais pas à grand chose à cette époque et j’acceptais ma condition sans grands regrets. Mais cela remonte à bien longtemps, et j’ai même oublié son nom. Je me souviens cependant qu’il ne m’a jamais rien apporté de bon. Je ne me souviens plus de son nom, je sais seulement que je devais l’appeler maître.
Votre rôle : Je remplie le rôle de Maoraï chez les sangréaléens, l'une des seules façons que j'ai trouvé de me rendre utile. J'espère revoir mon frère un jour, si cela est possible.
Physique :
Ezéchiel n’a jamais été ce que l’on peut appeler une montagne de muscle. Il à toujours eu une allure un peu chétive et maladive. Lui qui possédait déjà un teint blafard avant sa mutation, devint quasiment blanc une fois celle ci achevée et il en fut de même pour ses cheveux. Il est légèrement mois grand que son frère, mais ce n’est pas flagrant. Étant à l’heure actuelle aveugle, il se soucie assez peu de son apparence. De toute façon, deux couleurs dominent dans sa garde robe : le noir et le blanc. Sa peau portent « quelques » cicatrices, notamment sur le dos.
Caractère :
Ezéchiel à toujours possédé un caractère doux et rêveur. Parmi les deux jumeaux, il était le plus introverti et le plus timide des deux. Il possède une certaine part de naïveté et semble facilement influençable. Malgré tout, après avoir passé un bon nombres d’années ainsi, il a finit par acquérir une plus grande force morale. Cela ne l’empêche cependant pas d’être sensible et de souffrir de l’éloignement de son frère dont il cherche à combler la présence. Il a d’ailleurs une tendance à la dépression et supporte peu le fait de se faire rejeter.
Groupe que vous avez choisie de rejoindre : Sangréaléens
Qualites : Ezechiel est quelqu'un de doux, de compréhensif et de patient. Il sait écouter les autres, mais ne les forcera jamais à se confier à lui. Il à un côté idéaliste, parfois irréaliste. Bon musicien, il aime jouer pour les autres et parler musique. Il ne fera jamais de mal intentionnellement.
Défauts : Il est naïf envers les gens, à tendance à trop croire en la bonté des hommes (au sens large, vampire compris, etc) qu'il rencontre, pourtant il a bien vu que c'était loin d'être le cas, mais persiste dans ce sentiment. Il n'est pas bien bavard et peut paraître froid aux yeux de certains. Timide, il n'aime pas se mettre en avant et se sous estime souvent. il a encore d'autres défauts, mais je crois avoir fait le tour de ceux qui sont majeurs.
Histoire :
Bien, je ne vais pas vous compter mes 900 années de vie, se serez bien trop et sûrement des plus inutiles. Je vais essayer de vous résumer les événements majeurs de ma vie.
Commençons par le début. Tout commença par une belle fin d’après midi de 2070 où ma mère accoucha de deux petits garçons, Magnus, mon frère, et moi même. Nous étions nés jumeaux et étions donc destinés à être inséparables. Enfin, cela je l’ai longtemps pensé. Très tôt une différence de caractère apparu, il paraît que cela est normal chez les jumeaux, qu’il y en à toujours un plus extraverti que l’autre. Dans notre cas, ce fut Magnus qui hérita du rôle de leader parmi nous deux. Il était bien plus sportif que moi, avait à mon avis un véritable don pour se lier aux autres et possédait un charisme certains. Moi, je préférait me consacrer à la musique et à la lecture dans mon coin. Cela ne nous empêcha cependant pas de rester très lier, nous étions certes différents, mais quelque part complémentaires.
Abordons maintenant mes passions, ce que j’aimais alors. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été très impressionné par les écrits divins, les différents types de mythologies et légendes. Durant un moment, j'envisageai même d’étudier la théologie, mais je finis par me consacrer à l’étude de l’histoire en général, de l’art et de la musique plus en particulier. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, je préférais me consacrer à la musique en solitaire plutôt que de rester auprès de mon frère et ses amis. J’étais ainsi, solitaire, c’était ma nature. Je n’ai cependant jamais eu rien contre la présence de Magnus à mes côtés, au contraire même, avec lui je me sentais bien, on peut dire que sa présence m’apaisait.
Enfin, cela ne dura qu’un temps. Magnus, comme je l’ai dits plus tôt, Magnus avait un tempérament plus de sportif et d’aventurier. Alors quand notre père lui proposa de l’accompagner lors de son étude sur cette nouvelle espèce de loup, il n’hésita pas une seconde. Et ce, malgré mes objections. En effet j’avais alors un mauvais pressentiment sur ce voyage et redoutait son départ. Quelques semaines passèrent dans l’incertitude et arriva le jour fatidique où lui rencontra son destin. La nouvelle de sa disparition m’anéanti totalement. Moi, déjà si discret et renfermé, je me coupait définitivement du reste du monde et tombait en dépression. Je m’en voulait terriblement de ne pas avoir su le retenir, de n’être pas parti avec lui et surtout qu’allais je devenir sans lui… Plus tard, lorsque mon père rentra seul, je crois que je l’accusa silencieusement d’avoir abandonné mon frère. Ne pouvant en supportait beaucoup plus, le remord le rongeant déjà, il m’offrit de quoi prendre un appartement à mon nom. Je quittais la demeure familiale vers l’âge de 20 ans, brisant de ce fait le cœur de ma mère, et continuait mes études de mon côtés du mieux que je pu, mais fini bien vite par abandonner et j’entrais en période d’auto destruction.
A cette époque, Trauma avait fait son apparition depuis un petit moment déjà, mais je ne m’en était jamais vraiment soucié. J’errais donc tard le soir dans les rues ombres des quartiers mal famé, priant pour que ma vie s’arrête brusquement, m’offrant en cible consentante aux voleurs et agresseurs de toutes sortes, n’ayant pas le courage de mettre moi même un terme à mes jours. J’errais ainsi entre six mois et un an, je ne sais plus trop, cette période étant assez vague maintenant dans mon esprit. Quoi qu’il en soit, une seule personne répondit à mon appel silencieux. Je me demande encore à l’heure actuelle ce qui à bien le pousser à agir ainsi avec moi, ce qui l’attira chez moi. Ma détresse peut être ? Peut être avait il sentit que je lui offrirait d’être un élève docile et facilement manipulable. Peut être avait il déjà entendu parler de Magnus ? … Enfin, le principal, c’est qu’il m’étreignit et fit de moi l’un des siens.
J’avais déjà entendu parler des effets de trauma, mais je ne m’était pas attendu à de telles changements. Moi qui était déjà du genre pâle et aux allures maladives, voilà que j’étais devenu quasiment blanc. Enfin, s’il n’y avait eu que cela… Alors que je me faisait plus ou moins bien à ma nouvelle condition, supportant les humeurs de mon mentor et maître, plus que caractériel, voilà que je me mettais à faire d’étranges rêves, incompréhensibles la plupart du temps. Je pensais que tout cela passerait, mais c’est alors que je me mis à entendre des voix. Pire, alors que je m’inquiétais de plus en plus de ma santé mentale, ma vue diminuait de plus en plus et certaines visions apparurent plus clairement. Un jour, alors que j’étais quasiment aveugle et dans un état de faiblesse avancé, je me risqua à poser des questions à mon maître. Celui ci fut tout bonnement incapable de répondre à mes questions. Qu’en j’y repenses, je me demande encore comment j’ai eu la patience de ne pas tuer cet être. J’étais trop faible sans doute. En tout cas, ce fut sans doute l’une des périodes les plus douloureuse de ma vie.
Je vous ai dit plus haut dans ma présentation que mon « sire » était du genre abusif. Cela était totalement vrai. Il cherchait à assouvir ses pulsions de domination sur moi, se rendant compte de ma vue mauvaise. De plus sa cruauté fut mise en éveil par le fait que je semblait particulièrement sensible aux armes ordinaires. Il ne souffrait plus du tout que j’ose le contre dire, ni même que j’ose m’adresser à lui alors qu’il ne m’en avait pas donné l’autorisation. J’en était arrivé à un point de servitude telle, qu’il était difficilement imaginable, j'acceptai même mon sort avec reconnaissance tout me sentant toujours responsable de la mort de mon frère. Qui étais je pour prétendre à avoir le droit de vivre, même ainsi, alors que lui n’était plus. Cette période dura un bon moment.
Je ne fut jamais mis au courant des assemblés de Gavin visant à nous réunir dans la dignité et à combattre nos instincts primaux, ainsi que des dissensions qui s’ensuivirent. Pour ma part, le monde se réduisait à l’endroit où mon maître tolérais de me laisser dormir et aux restes que celui ci m’offrait gracieusement. Je n’étais guerre plus qu’un chien trop souvent battus. C’est à peu prés à cette époque que je fis d’étrange rêves, ou visions, ce qui était étrange, c’est que j’avais la nette conviction que ceux ci n’étaient pas les miens. S’était des rêves de loup. Ces rêves étaient puissants et j’en venais à éprouver un besoin d’affection et une envie d’appartenance à une meute plus forte que jamais. C’est à ce moment là que je me remis en question, me considérant pour la première fois depuis bien longtemps entant qu’être vivant et ayant droit à une certaine considération.
Ce que je ne savais pas alors, c’est que je me trouvait affilié aux Davidéens sans le vouloir du fait de mon mentor. Les autres protagonistes de ce clan n’avait pas l’air au courant de mon existence et s’ils l’étaient, semblaient faire comme si je n’existait pas. Je pris donc conscience que la personne dont j'étais le jouet devait être quelqu’un d’assez haut placé dans leur hiérarchie. Enfin, après de nombreuses tentatives avortées et durement réprimées, je finis par réussir à regagner ma liberté. Épuisé, je me cachais dans une petite crypte en ruine où je m’endormis comme jamais je ne l’avais fait auparavant. Mon sommeil dura sûrement des siècles, je ne sais pas avec exactitude combien de temps je passa dans cet état. Je me réveillais, me nourrissait brièvement et gagnait un lieux abandonné et tranquille pour y dormir. Ce fut tout durant un moment.
Un jour, alors que je cherchais de quoi subsister, j’appris une chose étonnante : un certains Magnus Ragnar leader d’un groupe de lycans comme on les appelait, entreprenait une guerre sans merci contre l’espèce à laquelle j’appartenais désormais ; les vampires. Je suis loin d’être idiot et jugeait qu’il était préférable pour moi de changer de nom. J’entendis par la suite parler de vampires nommés les sangréaléens, ceux ci étaient considérés comme inférieurs par les Davidéens. J’entendis aussi parler d’une autre faction de vampire, qui me glaça le sang, l’Opus sanguinis : des vampires se nourrissants de leurs semblables. Je pris conscience plus que jamais de la précarité de ma situation et du fait qu’il était miraculeux que je survive aussi longtemps. Je décidait donc de me présenter à la fondation comme ils appellent le lieux, voir s’ils accepteraient un être aussi misérable que moi.
Cela fait maintenant quelques années que l’héritière de Gavin m’a recueilli. Elle eut la patience de m’en apprendre un peu plus sur ce que j’étais et je découvris donc les dons dont j’étais pourvu. Étant maintenant totalement aveugle, je ne peut plus lire à mon grand regret, mais elle eut assez de bonté pour m’offrir un violon. Il est vrai que je n’en avait pas joué depuis des siècles, et un tel geste m’avait grandement ému. Je suis maintenant ce que l’on appel un maoraï possédant le don de se lier avec certains esprits et d’avoir des visions du présent, passé ou futur…
Signes particuliers :
Une tâche de naissance sur l’omoplate droite qui pourrait ressembler à une sorte de fleur, mais pour cela il faudrait bien regarder. Ainsi que plusieurs cicatrices sur son dos, marques de mauvais traitements.
Armes :
Petite dague en argent qu’il garde précieusement sur lui, histoire de ne plus se laisser faire en cas d’agression, mais il préférerait ne pas y avoir recours. Ce n’est pas un grand combattant, mais il à tout de même appris à se défendre un peu.
Dons :
Ami des esprits (maître)
Pureté de l’esprit (maître)
Prophétie (maître)