Les factions tromatiques de Crescent Moon

« Créature noble et mythique, le dragon transcende les limites de sa nature par le savoir et la compréhension. »

Les enfants du dragon prêchent l’idée que rien n’est permanent et que même la malédiction du troma (car ils considèrent le virus comme une malédiction) peut être surpassée, espérant sans doute regagner leur humanité. En effet, les dragons considèrent qu’il est très important pour eux de conserver intacte l’humanité afin de transcender leur malédiction. Pour les aider dans leur tâche, ils ont développé un certain nombre de rites surnaturels qui affaiblissent les effets du virus, rites qu’ils appellent les anneaux du Dragon. Bien qu’à l’évidence il ne semble encore jamais y avoir eu de cas d’infectés ayant complètement échappés au Virus grâce aux rites du Dragon, les croyances des enfants attirent nombres de tromas qui vivent dans le vain espoir d’être totalement débarrassé de leur malédiction virale. Tous sont les bienvenus, de telle façon que les connaissances et expériences sur la condition d’infectée puissent être partagées.
Si les dragons cachent farouchement leurs objectifs, une chose semble certaine, cette masse croissante de connaissances est l’un de leur but. En effet, plus ils connaissent le virus et sa malédiction, plus ils peuvent lutter contre elle.

Organisation
De la même façon que l’apprentissage de l’enroulement du dragon demande une grande discipline et une volonté supérieure, l’organisation des adoptés du dragon est stricte et très hiérarchisée, chacun se devant de respecter ses supérieures et d’éduquer ses inférieurs.
Dirigés par une assemblée de six membres nommée conclave, les enfants du dragon possèdent des titres spécifiques en fonction de leur rôle, de leur rang et de leur savoir.
L’héritier, ainsi nommé parce qu’il descend directement du créateur des rites de l’enroulement, est celui ou celle qui se tient à la tête du conclave et la voix est toujours celle qui tranche en cas de litige. Membre le plus puissant du dragon, l’hériter est également le seul et unique maître des cinq anneaux du dragon et c’est lui qui choisit, étreint et forme son éventuel successeur.
Au nombre de cinq, les ancilla sont les membres anciens et puissants de la faction. Ils sont tous maître dans l’un des différents anneaux, font partie du conclave et y possèdent une voix décisionnaire chacun. Ils ne prennent que rarement d’apprenti et lorsque cela est le cas, ils le choisissent toujours parmi les dragons confirmés les plus doués.
Vient ensuite la masse des membres confirmés de la faction. Très simplement ils se nomment les dragons. Aucun n’est maître dans un anneaux et bien peut le pourrons jamais un jour, mais leur grand savoir leur vaut d’être respectés en tant qu’adoptés du dragon et ils ont prouvé leur talents dans l’utilisation et la compréhension des rites de l’enroulement. Les dragons sont les mentors les plus courent et ont en charge la formation et l’éducation de leur inférieurs hiérarchiques, les adeptes et les novices.
Les adeptes sont les élèves ayant progressé suffisamment sur l’enroulement du dragon, mais pas encore assez pour prétendre être des dragons à part entière. Tandis que les novices débutent seulement sur le long et difficile chemin de l’enroulement. On leur donne surtout des tâches domestiques et administratives, parfois très ingrates. Ils commenceront leur véritable apprentissage occulte lorsqu’ils seront dignes de devenir adeptes.
Les adeptes et les novices sont tous des apprentis dragons et ont, de fait, un mentor.
Enfin, tout en bas de la hiérarchie se trouvent les infants qui, comme chez la vipère, sont ceux qui ont subi leur transformation récemment et doivent encore être éduqués à leur nouvelle condition. Les infants au sein de la faction sont généralement protégés et parfaitement éduqués.

La faction contrôle presque toutes les organisations légales de la ville de crescent Moon. Le maire est une goule de l'héritier. Les médiats, la police, les pompiers, certains services hospitaliers et une partie du système judiciaire de la ville sont sous la mainmise des enfants du dragon. Enfin, la moitié des grosses entreprises financières de Crescent Moon sont dominées et gérées par le conclave du dragon.

L’enroulement du dragon
Aux fils des décennies, les enfants du dragon ont développés tout un ensemble de rites complexes et secrets qu’ils nomment enroulement du dragon. Ces rites très spéciaux, divisés en cinq voies appelées anneaux, permettent aux maudits, tel qu’ils se surnomment entre eux, de surpasser partiellement la malédiction. Mais cela est long et rigoureux et seul l’héritier peut se targuer de maîtriser les cinq anneaux. Personne, à par lui, ne connaît l’entière vérité sur ses rites. Personne, non plus, ne connaît avec certitude l’identité du créateur de cette discipline si particulière. Les dragons prétendent que ce serait le légendaire comte Dracula qui en serait le père, mais s’il n’y a aucune preuve pour étayer leurs affirmations, il n’y a également personne pour les contredire.
Pour apprendre les rites de l’enroulement, il faut être au minimum un adepte et avoir un mentor. Celui-ci a le devoir d'enseignement et d'éducation envers son élève, tandis que ce dernier lui doit obéissance et respect. Un mentor est appelé domitor et il peut avoir autant de disciple qu’il le souhaite.

Les cinq anneaux sont :
L’anneau du souffle sanguin
(Les rites de l’anneau du souffle sanguin permettent, entre autre, de pouvoir diminuer le besoin de sang et la dépense de sang pour les disciplines.)

L’anneau du souffle vital
(Les rites de l’anneau du souffle vital permettent de redonner vie aux organes morts d’un troma sans dépense de sang. Ce sont également des rites de guérison très efficaces.)

L’anneau du corps physique
(Les rites de l’anneau du corps physique permettent de renforcer le corps avec peut ou pas dépense de sang, d’augmenter les prouesses physique, etc.)

L’anneau du corps spirituel
(Les rites de l’anneau du corps spirituel permettent de renforcer l’esprit et l’intelligence, augmentant les prouesses intellectuelles et psychiques.)

L’anneau de la bête intérieure
(Les rites de l'anneau de la bête intérieure permettent de contrôler la frénésie inhérente à tout infecté du troma, de la canaliser, de la déclencher ou encore de l’éteindre.)

Symbole de la faction

« Sournoise et inquiétante, la vipère rampe dans l’obscurité pour atteindre la lumière. »

Si le dragon semble sage et réfléchit dans ses actes et dans son besoin de rester au plus près de son humanité, la vipère prône une toute autre vérité, que les adoptés draconiques refusent de croire. Elle cherche à s'enfoncer dans ses propres ténèbres et, tel le prédateur qu’elle pense être, veut dominer pour s’élever.
Persuadés d’être d’authentiques vampires, les enfants de la vipère sont un groupe secret et mystique qui œuvre dans l’ombre pour trouver l’illumination. Les Acolytes, tel qu’ils se nomment entre eux, croient que les vampires, donc les tromas, sont une part naturelle de l'évolution du monde et qu’ils peuvent apprendre, grandir, et trouver l’accomplissement au lieu de patauger dans la stagnation coupable dans laquelle se complaisent la plupart des tromas attachés à leur humanité. Par conséquent, les vipères finissent toujours par rejeter une grande part de cette humanité pour adopter un comportement plus vampirique et ainsi casser les chaînes qui retiennent leur ascension.
La vipère croit que le pouvoir mène à l’accomplissement et que la création et le mouvement, donc le chaos, mènent au pouvoir. Les tromas vipérins doivent par conséquent faire face à leur condition statique et la dépasser en créant et cultivant tout ce qu’ils peuvent.
Le code de la perfection est également très prisé. Repousser ses limites pour atteindre la perfection de l’être permet d’être plus que des créatures de la nuit.
Pour les aider dans leur quête de l’illumination parfaite et créatrice, les acolytes utilisent le Cruàc, une forme de sorcellerie du sang basé sur des rituels et des observances païennes.
L’utilisation du Cruàc et les comportement parfois inhumain des enfants de la vipère les fait se retrouver très fréquemment dans le banc des rejetés, marginaux et hérétiques, surtout par les instances religieuses humaines qui aimerait bien voir brûler tous ces païens adorateur du malin.


Organisation
Telle une pieuvre tentaculaire, la vipère étant ses ramifications un peut partout dans le monde de la nuit. Semblable à une organisation mafieuse la vipère n’est pas aussi stricte que le dragon. Les acolytes rendent des comptes aux oracles qui en rendent à l’archonte. En dehors de cette chaîne hiérarchique, chacun fait ce qu’il veut tant qu’il sert la philosophie et les intérêts de la faction.
L’archonte dirige les enfants de la vipère d’une main de maître. Il est le seul à prendre les décisions, le seul à qui toute la faction rend des comptes et enfin, celui qui à mis au point le cruàc.
Criminels ambitieux, spécialiste en occultisme, savants fous ou encore prophètes mystiques, les oracles sont les lieutenants de l’archonte et chaque secteur criminel de la ville est dirigé par l’un d’eux. Les plus proche du maître de la vipère ont des dons de visions, qui sont parfois prophétiques, toujours chaotiques. Ceux-là sont extrêmement respectés au sein de la faction.
Les autres membres nommés acolytes n'ont pas plus de devoir ou d'obligation autres que la loyauté aux idéaux et intérêts de la vipère. Chacun est libre de mener ses affaires comme il l'entend.
Il est à noter que les infants de la faction vipérine sont sous la responsabilité de leur sire et qu'il revient à ces derniers de leur inculquer les philosophies vipérines.

La faction contrôle l'absolu totalité des organisations illégales de la ville. Les organisations du crime sont à sa botte et chacun des différents réseaux de l'ombre est sous le contrôle d'un oracle. Les centres de loisirs telles boîte de nuit, casino, etc., quelques services hospitaliers et une partie du système judiciaire de la ville sont sous la mainmise des enfants de la vipère. Enfin, la moitié des grosses entreprises financières de Crescent Moon sont dominées et gérées par l'archonte de la vipère.


Le Cruàc
Inspirée d’une très ancienne magie rituelle païenne, le cruàc est une sorte de sorcellerie alchimique du sang qui s’opère par des rituels long, compliqués et presque toujours sanglant. Une langue ésotériques extrêmement difficile à maîtriser et appelée magykane est utilisée spécialement pour le cruàc.
Contrairement aux rites des anneaux du dragon qui font effets sur des personnes, le cruàc s’apparente un peut à de l’alchimie en cela qu’il permet seulement de fabriquer des potions, filtres et objets ou créatures artificielles dotés de capacités surnaturelles.

Devenir un maître dans ce domaine demande une discipline et une volonté hors du commun car les pouvoirs rituels du Cruàc sont aussi dangereux que puissant. Les effets sont souvent à double tranchant et les adeptes les plus inconscients du cruàc se retrouvent souvent démunis pour avoir trop subit les contre-coups d’une magie pernicieuse.

Quelques exemples de rituels du cruàc.
Rituel de la main momifiée.
Ce rituel permet de créer et de s’attacher les services d’un serviteur familier. Ce dernier n’est autre qu’une main tranchée vivante. (Pensez à la chose dans la famille Adams.)
Pour ce rituel d’une durée total de trois jours, il faut le sacrifice d’un humain vivant qui fournira la main. Beaucoup de bougies, un pentacle et une grande dépense de sang sont obligatoire.
La main ainsi crée devras être nourrie régulièrement du sang de son maître pour être maintenue en vie.

Rituel du filtre de mort.
Ce rituel permet d'enfermer l'essence même de la mort dans une fiole. Déboucher ou briser cette dernière fait s'échapper une sorte de brouillard sombre vaguement rougeâtre. Quiconque entre en contact avec l'infâme contenue de la fiole meurt par décomposition accélérée (environ quelques minutes) dans d'atroce souffrances. Hélas le fluide est instable et reste parfois inefficace (et oui, le filtre ne fonctionne jamais contre un autre joueur ... sauf si ce dernier émet le souhait de voir son personnage mourir).
Le rituel dure un mois et comme pour chaque rituel du cruàc, il faut moult bougies, un pentacle et beaucoup de sang (celui du ritualiste et d'un humain sacrifié).

Rituel de la lame sanglante.
Ce rituel puissant enchante une lame. Les dégâts de cette dernière occasionneront de terribles blessures insoignables. Généralement les coups d'une lame sanglante suffisent à tuer même un lycans (sauf les joueurs, bien sur). La blessure laissera en revanche une vilaine balafre permanente qui suintera un pus infâme et douloureux. Il faut s'infliger une blessure avec la lame pour activer le pouvoir.
Le rituel dure un an pour un effet à durée unique, dix ans pour un effet permanent. Chaque jour, le ritualiste devra se saigner et plonger la lame à enchanter dans un bain de son sang et d'autres ingrédients macabres. Une fois par mois, un sacrifice humain devras être fait et la lame trempée dans le sang ainsi récolté.

Rituel du filtre de la damnation.
Ce rituel permet de mettre au point un filtre qui, une fois bu, rendra la victime comme sous l'effet d'une affection soudaine et profonde envers la personne qui lui donnera de son sang à boire. Le filtre ne transforme pas en esclave docile. Il rend juste particulièrement amicale, enclin à toutes sortes de concessions, gentillesses et/ou bienveillances.
Le rituel demande une semaine de préparation. Le fluide est à base de sang (de n'importe qui) et une goutte de sang de la victime est également indispensable. D'autres ingrédients impurs entre dans le rituel.

Rituel de la potion de puissance enragée
Ce rituel permet de fabriquer une potion qui met le buveur quel qu'il soit dans une rage sanglante et absolue. Cette rage le pousse à combattre quiconque ami ou ennemi se trouvant dans son champ de vision devenu écarlate. De plus, ses capacités physiques et en particulier sa force et sa résistance se trouveront démultipliées.
Ce rituel prend un mois de préparation et demande le sacrifice et la récolte de tout le sang contenu dans le corps d'un lycan.

Note concernant les rituels du cruàc :
La direction administrative ne détaille pas tous les rituels possibles. Nous laissons le soin aux joueurs d’inventer des rituels du cruàc lorsqu’ils en ont besoin pour leur RP. Les rituels sont des cérémonies magiques païennes qui demandent une grande préparation, du matériel et beaucoup de temps pour des effets souvent à double tranchant et jamais directement sur une personne. Inspirez vous des rituels païens de l'histoire et suivez ce qui a été écrit plus haut pour créer vos rituels du cruàc. Soyez logique (notamment avec votre degré de maîtrise - un oracle maîtrise plus de rituels qu'un simple acolyte et même les acolytes ont un degré de maîtrise inégale entre eux -), inventif et surtout, évitez le syndrome du grobill.

Les autarkis

« Rebelle iconoclaste, enfant de nul part incompris ou rejeté, Le solitaire se bat pour sa liberté. »

Les autarkis ne sont pas un groupe à proprement parler. Généralement solitaires et sans idéaux particuliers, ils sont ceux qui n’adhèrent à aucunes des deux factions troma. Ils peuvent être des parias rejetés de leurs paires ou des indépendants luttant pour leur survie dans un monde ou l'espoir est un luxe au-delà de tout moyen.
Nombreux sont les infectés qui, pour une raison ou pour une autre, continus à vivre comme du temps de leur vie humaine n'adhérent simplement pas aux idéologies des enfants tromatiques.

Organisation.
N'étant pas une faction et chacun ayant ses propres motivations, les autarkis n'ont aucune organisation. Il peut leur arriver de se regrouper entre eux ou avec d'autre pour un besoin quelconque (telle l'amitié ou la simple survie) en ce qu'ils appellent des cabales, mais bien souvent ils finissent par reprendre leur vie d'indépendant. Parfois, certains changent de statut pour entrer chez les dragons ou les vipères.