Une nuit de plus

Tora ferma les yeux. Elle passa sa langue sur ses lèvres en un tic nerveux.

César... Je... Mords moi. Commence par mordiller la peau puis vasy petit à petit. Quand je te le dirais, vasy franchement. D'accord ?

Elle lui lécha gentimment la joue et accéléra lentement les mouvements du bassin, griffant son dos langoureusement. Elle gémissait un peu, passant ses mains sur le cou et dans les cheveux du jeune homme, en proie à une envie irrépréssible, à une ardeur lui brulant le ventre.

Elle ordonna à voix basse à César de mordre un petit peu plus fort. Elle accéléra encore son bassin, et alors, que la chaleur de son bas ventre ateignait son paroxsme et qu'elle sentait que César allait venir, elle lui demanda de la mordre de toute ses forces. Ce qu'il fit. Elle sentit sa blessure s'ouvrir, et laisser un peu de sang filer. César du sentir son gout et elle relacha la presison de son bassin. Les vampires ateignaient leurs orgasmes ainsi, en buvant le sang lors de l'orgasme. Les humains étaient pareils. Ainsi, elle poussa un cri alors qu'il se vidait en elle, un peu de son sang sur les lèvres.

Tora se blottit contre César. Elle sentait le mélange de son humidité et de fluide de César couler sur ses cuisses et la faire frissonner. Elle le pressa contre elle. Elle lécha un de ses doigt et le pressa contre sa plaie à son cou qui cicatrica. Elle embrassa César, moins pressée, plus douce.

Excuse moi de t'avoir demandé ça. Ca m'a traversé l'esprit et....

Elle ferma les yeux. Elle sentait son coeur pomper le sang de César et elle pressa sa main sur son ventre. Elle brulait presque de l'intérieur. Elle leva une main et caressa César doucement. Elle n'était pas habituée à etre aussi douce, cependant cet humain réveillait chez elle des instincts enfouis. Elle sourit doucement.

Comme je t'aime, comme je te désires...

Elle renversa César sur le coté d'un coup de rein et se blottit contre lui. Elle avait épuisé sa sauvagerie. Elle avait encore envie de lui, envie de le sentir contre elle, le gout de ses lèvres de sa peau...

Tora ouvrit les yeux et regarda César dormir. Elle eut un petit rire étouffé. Elle embrassa ses lèvres ofertes en une petite moue endormie. Elle caressa du bout des doigts ses cheveux bruns, ses sourcils, la peau de son visage, son front...

Elle se blottti contre lui. Elle avait chaud, mais elle sentait déjà le sang dans ses veines partir. Le lendemain soir, elle devrait encore refaire le plein. Elle soupira, de devoir se lever pour fermer les volets. Elle essaya de se redresser mais devoir s'arracher à l'étreine de César fut trop ignoble. Elle se blottit contre lui et, repoussant les couvertures, l'enlaça dans un calin avant de sombrer dans sesreves noirs et sombres.


Alors qu'elle faisait des reves agités, une sensation de picotement la prit à la cheville droite. Gigotant, elle ouvrit les yeux, la douleur s'emparant de tout son corps. Un rayon de soleil s'était échappé par les rideaux de toiles et était posé sur sa peau, lui brulant la cheville. Gémissant un peu de douleur, ramenant son pied à elle pour éviter tout contact, elle évita de trop faire de bruit, sentant déjà le constat de cette brulure dans son corps: la tete lui tournait, et e sang qu'elle avait bu disparaissait.

Elle toucha du bout des doigt la tache sombre quiaparaissait, peau séchée et brulée et elle gémit plus fort, sans pouvoir retenir son demi-cri de douleur. Elle posa les yeux sur César. L'avait-il entendue ?

Tora était assise, les jambes enserrées dans ses bras quand elle vit César émerger du sommeil sous son cri. Elle aurait rougi si le sang qu'elle avait bu était encore là.Elle regarda sa cheville à la peau claire et qui, près de la jambe, était toute fripée et ridée, noiratre comme de la suie. Elle vit César se lever en toute hate et fermer les volets sur le soleil de plomb. Tora regardait sa cheville, tristement. La douleur, impossible à comparer avec la plus grande des brulure, iradiait sa jambe.

Elle sentit César se presser contre elle, lui dire des mots gentils et rassurant. Meme si la douleur était toujours là, que son amant soit là la rassurait.

Je ne voulais pas te réveiller. Excuse moi...

Elle se dressa et se leva mais tomba mollement sur le sol, à genoux. Elle ne pouvait pas tenir debout. Elle serra les dents. Elle ne voulait pas prendre le sang de César. Elle baissa la tete. Elle se sentait abbatue par la douleur qui la transperçait de part en part. Elle ferma les yeux pour se concentrer, et son ventre produisit un son semblable à un gargouillement.

Tora sentit César bouger derirère elle mais elle meme ne fit pas un geste. Elle leva la tete quand César se pressa contre elle. Elle avait du mal à réagi, le corps vide et froid, bien que sa blessure la brula plus fort que n'importe quoi. César se fit stimulant et la caressa, la surprenant à nouveau. Cependant, sans avoir bu, la température de son corps ne pouvait augmenter. Elle se laissa tomber en avant sur ses coudes, son ventre noué. Elle avait envie du jeune homme, mais ne voulait pas le mordre. Que pouvait-elle faire ?

Elle attrapa ses mains des siennes et les serra.

César...Je ne peux rien faire pour l'instant...

Sa peau était froide comme du marbre, et meme si elle ressentait la chaleur de César, elle n'était pas affectée et ne ressentait quasimment rien, bien que lescaresses de son amant l'ai excitée mentalement, elle avait envie de lui.

Tora regarda César lui offrir son bras. Ele ne pouvait pas aller chasser par ce temps si ensoleillé, elle risquait de bruler. Elle baissa les yeux, ses cils formant des ombres chinoises sur ses joues pales.

Je ne veux pas boire ton sang à nouveau. Tu risque d'etre trop affaibli.

Elle détourna la tete, faisant virevolter quelques mèches blanches. Elle garda les yeux rivés au sol. Elle entendait de là où elle était le sang de César battre doucement. Elle ferma les yeux et le gout du sang de son amant se rapella à elle. Elle se plia en deux, les mains crispées sur son ventre. Sa nature l'apellait, mais elle savait qu'a boire trop du meme sang, elle deviendrait frénétique. Elle sentit une larme rouler sur sa joue. Tiens, elle était capable de pleurer ? Elle la laissa rouler, et lança un regard ésespéré vers César.
" Aime-moi... ne me laisse pas....". Tora se mordit la lèvre pour ne pas gémir de douleur : sa cheville s'était mise à fumer.

Tora écouta les paroles de César. Ses propos étaient vrais, mais elle réfléchissait. Meme si les plaies de César se cicatrisaient rapidement, il allait avoir des marques pendant quelques jours. Si leurs races respectives découvraient leur petite relation... Tora trembla légèrement, elle sentait le sang de César, et commençait à perdre sa froideur et son calme.

Levant les yeux vers César, elle posa sa main sur les yeux du jeune homme et murmura à son oreille :

Excuse moi...

Elle chercha des yeux la jugulaire, qui battait sous l'effet... de la peur ? Tora ferma les yeux et planta ses dents dans la peau douce de César. Elle s'en voulait de ne pas pouvoir faire autrement. Elle se mit à boire, lentement. Elle sentait le liquide chaud se répandre en elle, son coeur battant la mesure avec celui de son amant. Elle sentait la chaleur se répandre en elle comme si elle rentrait dans un bain tiède...

Se reculant rapidement, elle réalisa qu'elle avait failli aller trop loin. Elle avait persque perdu les pédales, et avait bu bien plus que d'ordinaire, suivant sa soif affamée. Elle essuya son menton, les yeux aux pupillesdilatées, horrifiée. César était un peu pale. Elle savait qu'elle ne l'avait pas tué, mais il evait etre affaibli. Tora baissa la tete.

Pardon...

Elle regarda ses doigts tachés de sang, le gout de fer dans sa bouche la brulant sous sa tièdeur. Ele serra les dents, s'ouvrant la langue par inadvertance, un mince filet de sang coulant de ses lèvres. Elle se haissait d'avoir du faire cela. Plus jamais. Elle se promit de ne plus jamais boire le sang d'un humain.

Tora vit César s'asseoir sur le lit, un peu chancelant. Il devait etre faible... Elle serra les poings et esuya rageusement ses lèvres sanglantes. Elle avait envie de disparaitre, elle, source de la douleur et de l'affligement de son amant. Elle se redressa et alla se poster devant la fenetre. Elle sentait César plus faible, elle entendait son coeur battre plus faiblement. Elle grimpa sur le rebord de la fenetre, accroupie. Elle sentait le voile du rideau caresser sa peau. Elle sentait aussi le soleil qui cuisait au dehorsn bien qu'elle ne le visse pas.

Elle regarda sa cheville noiratre, la douleur ayant légèrement été apaisée par le flot de sang dont elle avait été repue...

Non !

Elle avait poussé ce cri sans le vouloir, les mains plaquées sur ses oreilles. Elle entendait son coeur battre, et celui de César si faible... Elle aurait du mourir, au lieu de lui prendre sonsang.

Tora laissa ses mains tomber mollement. L'invite douce de son amant lui fit monter de nouvelles larmes aux yeux, ainsi que les paroles qui suivirent. Elle sauta de la fenetre, toujours la tete baissée, et s'approcha de lui.

S'agenouillant à coté du lit, elle frappa doucement César, les larmes ruisselant susr son visage.

Idiot! J'aurais pas du te laisser faire! J'aurais pas du! Idiote...

Tora serra les dents et posa son front contre le lit. Elle avait retrouvé sa vigueur, mais elle se sentait si triste. Elle caressadu bout des doigts le visage de César, levant les yeix vers lui.

Je t'aime tellement, je m'en serais voulu si tu étais mort.. Ne meurs pas...